Il y a une expression en anglais qui dit « carefull what you wish for » qui sonne vrai au moment où j’écris ce texte mais qui s’est avérée “bin karek” au final . Durant notre dernier week-end d’activité dans la Ligue Fédérale des As avant les fêtes, j’ai réalisé un fantasme qui me trottait dans la tête depuis le début de la saison. Ce dernier n’avait rien à voir avec un but gagnant, un gain facile à la loterie ou un trip de “Q” mais bien dans la réalisation d’une idée qui ne me lâchait pas depuis septembre. Il est arrivé à quelques reprises cette saison que je doive jouer deux matchs consécutifs pour pallier au nombre élevé d’absents et un manque de réservistes disponibles. Ceci n’avait rien de nouveau comme le beau temps de septembre et octobre ne donne pas souvent envie à tout le monde de jouer au hockey. Car je passe entre huit et neuf heures à l’aréna tous les samedis, l’idée d’un jour pouvoir jouer les quatre matchs flottait dans mon esprit comme un fantasme à réaliser avant que j’accroche les patins. Bin « batard » comme disait le père à Larry, j’ai pu faire une coche sur ce rêve le 22 décembre dernier en jouant nos quatre matchs dans la Division Centrale. Six heures de hockey consécutives interrompues qu’à 3 reprises par la surfaceuse, le temps de changer de chandail et manger quelques « peannnnnuts » comme dirait Oncle Tom.

Bizarrement moi qui est plutôt tranquille généralement les vendredis soirs, comme je « donne beaucoup »  dans une autre ligue dans laquelle je joue le jeudi, je me suis vu faire un pâté chinois à trois Chinoises et en virer une « tabar…. » la veille de ces matchs sans savoir ce qui m’attendait le lendemain. N’ayant que quelques heures de sommeil en moi et beaucoup trop d’alcool, j’ai pris connaissance des nombreuses absences de dernière minute à peine deux heures avant de devoir quitter pour l’aréna. Quelques coups de téléphone et textos suffirent pour rétablir la situation mais je devais tout de même jouer les deux premières rencontres tel que prévu. Je me disais que ça sortirait le méchant donc c’était une bonne affaire après tout.

Malgré un dispositif fort simple pour annoncer leur absence, il y a des gars qui persistent à annoncer leur absence après l’heure et le jour prescrit, pénalisant ainsi leur coéquipiers et eux-mêmes comme des amendes sont généralement distribuées aux récidivistes. En plus, ceci complexifie mon travail comme faire des changements à quelques heures d’avis n’est pas toujours possible car les joueurs remplaçants ne peuvent pas toujours se virer de bord sur un 10 sous comme on dit. Donc ce qui devait arriver est arrivé et un autre «….. » m’a texté pendant que je roulais vers l’aréna pour me dire qu’il ne serait pas à son match de 17h00, le troisième de la journée. En arrivant à l’aréna, devant préparer plusieurs trucs avant le premier match tout en m’habillant pour y prendre part et sans autres joueurs remplaçants à l’horizon, j’ai tout bonnement décidé que j’allais battre mon record personnel et jouer les trois premières parties avant d’en prendre une frette. C’était faire fi de l’inévitable, qu’un autre « …. » allait me « chi…. » dans les mains d’ici la fin de la journée. Comme de raison c’est suite à mon deuxième match que j’ai vu sur mon cell qu’un joueur des Rebels ne pourrait pas se présenter car il était cloué au lit. Pourquoi a-t-il attendu à 16 heures pour m’en aviser, « you tell me », mais en bout de ligne je lui en suis reconnaissant car il m’a permis de réaliser un fantasme en jouant nos quatre dernières rencontres de 2018 ce qui est dans mon livre à moi, une belle manière de finir l’année.

J’ai aucune idée si j’établis ainsi un record dans le monde du hockey comme il y a des matchs de levée de fonds qui durent des 24 heures mais j’en établis certainement un dans la LFA. Ça sera ça de fait. Pour ceux que ça intéresse j’ai reçu une punition en quatre rencontres, récolté un maigre point et été du côté du club victorieux trois fois sur quatre. Sans connaitre des grands matchs comme je devais me « pacer », je suis tout de même heureux de ma contribution défensive ayant bloqué plusieurs tirs et n’ayant été sur la glace que pour une poignée de buts durant toute la journée. Sans éclat j’en convient, ça s’appelle jouer sa position. Ce que bien des défenseurs semblent avoir oublié cette saison et ce dans toutes les ligues où je joue. L’attrait de vouloir compter des buts étant plus fort que leur responsabilité face à l’équipe.

Tout est possible lorsqu’on connait et accepte sa place dans une équipe, qu’on joue sa position et qu’on s’ajuste en fonction de la mission à accomplir à l’intérieur de ses limites. Par chance la mienne reste simple et défensive ce qui m’a permis de jouer tout l’après midi comme quand j’étais ti-cul au parc. Quand même cool à 50 ans ! Ceci dit, il n’y a rien d’exceptionnel dans ce “record”, il n’est que le résultat d’un concours de circonstances qui ont rendu le tout possible. Chacun d’entre-vous pourriez relever le défi en écoutant votre corps et en vous “paçant” surtout en jouant sur la bleue.

Le vrai fantasme en fait, serait qu’on puisse tous jouer au hockey de manière compétitive mais amicale comme à l’époque du Satnite Hockey Brotherhood et ce À CHAQUE SEMAINE! C’est possible et certains d’entre-nous l’avons vécu pendant une quinzaine d’année. C’est ce que je nous souhaite pour 2019! Du hockey le fun sans “bullshit”.

Bonne deuxième moitié de saison à tous, en espérant qu’elle soit cool pour tout le monde, y compris pour l’équipe derrière vos matchs du week-end.

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UN SAMEDI DE TOURNOI POUR BIEN FINIR 2018

Durand la pause des fêtes des représentants de la LFA ont pris part à un tournoi 3 contre 3 organisé à Kirkland au centre d’Excellent Ice 3on3. Le même centre sportif où aura lieu le tournoi LFA RUSH au mois de mars prochain où vous êtes tous invités à participer. Avec une équipe montée à la dernière minute suite à l’initiative de Brad Ogier qui arbitre et remplace à l’occasion dans la Ligue Fédérale des As, celle-ci a remportée le championnat de sa division et du même coup a remportée le premier championnat dans un tournoi de l’histoire de la ligue. En fait c’était la première fois qu’on participait en tant que ligue à un tournoi. L’équipe baptisée pour l’occasion les Junkyard Dogs était composée d’Alexandre Girard, Jean-François DesBois, Simon Lavery-Lebeau, Cyril Boucard, Brad Ogier, Bradford Redpath, François Bourbonnais et Maxime Rivard dans les buts, Nous nous sommes finalement inclinés en demi-finale du tournoi à notre cinquième match devant un équipe composée de gars qui avaient joué en Europe. C’était kek chose de les voir jouer, bien le fun comme journée ainsi qu’une excellente façon de terminer 2018 en beauté et de commencer 2019 sur le bon pied !

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JFD