Il NE FAUT PAS VENDRE LA PEAU DE L'OURS AVANT DE L'AVOIR TUÉ
/Ces dernières semaines, nous avons pu assister à plusieurs matchs s'étant terminé en tirs de barrage. Cela est déjà un signe en soi que le niveau de compétitivité des équipes est sur le bon chemin. Mais outre cet aspect, nous avons pu également assister à plusieurs remontées spectaculaires la semaine dernière et hier. En effet, plusieurs équipes ont vu leur avance fondre au soleil et le momentum changer de camp en l'espace de quelques présences sur la glace.
Hier, tel fut le cas entre les Vipers et les Czechers, deux équipes qui ont vécu leur part d'adversité depuis le début de la saison. Dans le cas des Vipers, cela est encore plus dramatique puisqu'ils sont encore à la recherche de leur première victoire après plusieurs défaites serrées. Le début de la partie s'est amorcée en faveur de ces derniers, qui ont rapidement pris une avance de 3-0 sur leurs adversaires. Néanmoins, pour une raison qui m'échappe, ils n'ont pu résister à une poussée des hommes en gris qui ont non seulement comblé leur retard, mais on fini par doubler leur avance. On pouvait sentir la frustration et l'incompréhension dans le camp jaune, et avec raison. Tout semblait pourtant bien aller, la cohésion semblait s'être finalement installée dans l'équipe dirigée par Ludovic Helias; peut-être qu'un ingrédient de la réussite leur fait défaut, ou peut-être ont-ils pris leurs adversaires comme vaincus...Quoi qu'il en soit, quelque chose devra être fait pour changer la donne.
Le dernier match de la soirée s'est également déroulé d'une façon dramatique. Après avoir pris une légère avance en début de match, les Shamrocks de Paul Rosa ont concédé plusieurs buts à leurs adversaires les Kamikazes, qui ont mené 4-2 jusqu'en milieu de troisième période. Ont-ils également pris leurs adversaires à la légère ou bien fut-ce les Shamrocks qui ont su puiser dans leurs réserves, mais peut importe la raison nous avons pu voir les hommes en vert enfiler deux rapides buts pour niveler la marque, et un troisième avec moins de deux minutes de jeu pour se sauver avec la victoire! La consternation se faisait sentir chez les hommes de Sébastien Mainville, qui pour des raisons médicales ne pouvait endosser son équipement mais est venu soutenir son équipe en tant que coach. De l'autre côté, les joueurs ont vécu cette remonté avec une incrédulité mêlée de joie, comme s'ils venaient de prouver aux autres équipes et surtout à eux même qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué!
Les matchs d'hier nous ont ainsi appris que dans le sport, et surtout au hockey, l'allure d'un match peut changer en l'espace de quelques minutes avec un effort moins soutenu. Le respect de l'adversaire ne signifie pas seulement jouer proprement, mais également de ne jamais le sous-estimer.
Les échanges probables dans les semaines à venir, s'il y en a, serviront à équilibrer les équipes les plus faibles, celles qui n'arrivent pas à gagner malgré tous leurs efforts, et à affaiblir un petit peu celles qui sont trop fortes. Ne vous attendez probablement pas à de gros moves, et que tous les problèmes seront réglés par ces échanges. Ceux qui jouent seuls, ne font pas de passes et qui critiquent leurs coéquipiers sans se regarder dans le miroir auront à le faire.
La victoire au hockey s'obtient par le travail conjugué des 11 gars qui composent l'équipe. Alors essayez de vous présenter à vos matchs le plus possible, car vos coéquipiers comptent sur vous! Les équipes dont les joueurs s'absentent en grand nombre ont toujours de la difficulté à remporter la victoire, nous pouvons en être témoin à chaque semaine. Tout le monde est conscient que d'autres obligations peuvent empêcher à l'occasion de venir au match, mais lorsqu'un joueur est plus souvent absent que présent, peut importe son niveau de talent, cela pénalise tous les autres également. Vous avez le privilège de jouer dans une ligue pas comme les autres, qui malgré quelques problèmes et défis, tente de vous offrir la meilleure expérience hockey qui soit; c'est à vous maintenant d'en profiter!
Sur ce, à la prochaine!
Jacob Poliquin