UNE SEMAINE À PART ÉGALE

AVERTISSEMENT : Les propos tenus dans ce texte sont ceux de l’auteur et ne représentent pas nécessairement le point de vue officiel de la ligue ou ses membres. Yeux, oreilles chastes et sensibles vous abstenir.

Salut guys & girls

J’inclus ces dames cette semaine dans mon hey ho habituel!! Comme ces dernières semblent déterminées plus que jamais à ce que les choses changent dans nos sociétés avec raison depuis l’avènement du mouvement #Metoo, #moiaussi et du méprisant #balancetonporc, qui en dit gros sur certaines féministes enragées. Je suis resté silencieux sur ce sujet depuis sa sorti préférant laisser passer la vague comme mon idée sur les dérives du mouvement féministe et la place de l’homme dans nos sociétés occidentales est déjà faite, après de longues années de réflexion sur ces phénomènes et sujets. Je ne suis pas de ceux qui font la « carpette » par peur de passer pour ce que vous voudrez ou qui exerce et suit une rectitude politique. Je m’en balance solidement car je reste entier et intègre ! Outre les Canadiens de Montréal, le système de santé et les divers départements gouvernementaux ainsi que les jeux de coulisse, sans oublier les enjeux écologiques et le « star system », on ne fait que parler de la femme et sa place en société dans les médias depuis des décennies, mais ce n’est pas assez selon elles. Vous direz que je mélange les choses et je vous répondrai de « zapper » un peu pour faire le tour car ces mouvements dénoncent bien plus que les abus de pouvoir et les mains baladeuses. Il est clair que le retour à un certain équilibre serait bon pour remettre les pendules à l’heure et qu’on vive dans une société à part égales mais ce n’est pas seulement aux femmes à demander leur part du gâteau, les hommes ont affaire à se réveiller!

Bien entendu ce tsunami social que nous subissons est dû à des soi-disant comportements d’abus de pouvoir, de viols et d’actes d’intimidations qui, s’ils s’avèrent être vrai et démontrés en justice et non dans les tribunaux des réseaux sociaux, n’ont pas leur place et doivent être punis sévèrement. Les changements que ces mouvements apportent sont importants et étaient nécessaires pour que nos sociétés évoluent. BRAVO ! Par contre de détruire des hommes car ils ont manqué de tac, de finesse ou parce qu’ils ont mal compris des signaux de l’autre, ou pire encore car on veut leur tête, n’a pas sa raison d’être et ressemble plus à de la vengeance, du fanatisme et une véritable chasse aux «sorciers». Certains diront que c’est le retour du balancier après des siècles voir des millénaires de domination masculine mais à quoi bon? Dans la vie de tous les jours cette soit disant domination n’existe pas dans la plupart des vies de couple, où trop d’hommes acceptent de vivre sous l’emprise de l’autre, comme un Homme Whippet (*1) et de se soumettre à ces doctrines relationnelles illusoires et inatteignables qui laissent très peu de chance à l’homme d’en être un, dans cette société matriarcale où la femme perd tout son essence en devenant une vrai germaine. Sortons nous gagnant de part et d’autre ?! Je ne pense guère. Une prise de conscience de chacun et chacune est nécessaire pour aller de l’avant et je félicite ces femmes et hommes qui avaient des raisons légitimes de dénoncer leur agresseur. Réglons le débat pour que la femme prenne une fois pour tout la place qui lui revient, qu’elle ait le même salaire que l’autre mais qu’on arrête de faire un cas parce qu’elle est une femme et qu’elle a posé un geste en créant une pièce de théâtre, une fondation ou une entreprise quelconque. Idem pour une personne de minorité visible, qui a un handicap ou une orientation sexuelle non-traditionnelle. Pouvons-nous faire page blanche et recommencer l’histoire où chacun pourrait vivre à part égal ? Ce n’est pas si utopique que ça, je ne parle pas de la paix sur terre ou des chances du Canadien de remporter la coupe Stanley de mon vivant. Je parle tout simplement d’une vie où tout le monde serait égal et dans le cas des couples, où les hommes arrêteront de demander à leur femme comme si c’était leur mère s’ils peuvent faire ci ou ça tout en étant digne de recevoir leur amour et où les femmes vont arrêter d’être des castratrices, laissant leur homme finalement en être un tout en en récoltant les bienfaits, laissant tomber les armes et retrouvant ainsi un équilibre au sein du couple. Ce qui n’est vraiment pas le cas au Québec en 2018 selon trop de sources.

Si nous mettons de côté les couples, nous tombons collectivement dans le panneau avec ces histoires d’abus de pouvoir, de violence, d’inégalités des sexes et des races avec ce plat de guimauve qu’on nous sert. Dans plusieurs domaines et ce depuis plus d’une trentaine d’années les femmes, les personnes de minorités visibles, les handicapés et plus récemment les homosexuels sont grossièrement avantagés lorsqu'ils postulent pour un poste malgré, et c’est surtout là qu’on paye tous collectivement la facture, qu’ils soient bien souvent moins qualifiés que le démon au teint blanc, l'incompétence et la paresse l'emportant sur la raison.  Nous diabolisons l'homme aux pigments délavés qui se retrouve aujourd’hui avec une prime sur sa tête, qui devrait se taire et accepter de se faire passer dessus par le rouleau compresseur féministe médiatique. De quelle justice parlent-elles exactement ? On doit tout leur donner et leur faire de la place parce que c’est leur tour de tout décider entre elles ?!  Ce qui me fait penser à cet extrait : « Cette tendance à ce regrouper entre personnes du même sexe pour pratiquer certaines activités semble être un phénomène exclusivement féminin »  *2. Imaginez-vous le tôlé si des hommes voulaient en faire autant comme à l’époque des Tavernes où les femmes étaient excluent. Aujourd’hui,  les femmes exercent une ségrégation au sein de la collectivité, qui laisse très peu de place au dialogue, l’homme tant qu’à lui cherchant ses repères dans une société qui n’en a plus. La réalité sur le terrain est que plein de femmes ne sont pas à leur place ou à la hauteur du travail à accomplir en commençant avec des policières de 5’3 ‘’ qui tente d’arrêter des batailles à des sorties de bars à 3h00 du matin "et je sais de quoi je parle habitant la Main depuis prêt de 25 ans". Ce désir obsessif des femmes à faire leur place partout et d’être traitées en égales se transforme en aveuglement collectif où la rectitude politique dicte le ton et donne la chance à un groupe en faisant fi de l’injustice que cela crée aux autres. En ce qui a trait aux abus de pouvoir, la violence n’a pas de sexe, imbécillité, la manipulation et le manque de conscience non-plus. La preuve, dans une étude du American Behavioral Scientist journal basée sur des rapports de police, ceux-ci dénombraient des blessures graves chez 14% des femmes contre 38% des hommes victimes de violence conjugale, les femmes ayant apparemment tendance à utiliser différentes armes beaucoup plus souvent que les hommes. D’autres études parlent de taux de 46% de violence répétée chez les couples de lesbiennes et démontre aussi que les femmes ont tendance à blessé ou tuer leur enfants bien plus que les pères. (*3) Donc arrêtons de blâmer Adam pour tous les tords dans du monde quand Ève a tout autant de vices, sinon plus.  Nous sommes plongés dans une véritable guerre des sexes qui est de la poudre aux yeux et où personne ne sortira gagnant malgré les avancées que ces dames pensent réaliser.

Les vrais enjeux sur lesquels les femmes devraient se concentrer et qui les touches d’emblée sont sociaux économiques, pas si un gars les a regardé avec trop d’insistance ou fait une remarque à caractère sexuel. Les effets pervers de la mondialisation et des différents accords d’échanges les affectent plus selon différentes études que les mains baladeuses de mon-oncle (autre terme péjoratif utilisé abondamment dans les médias). À moins que nos sociétés convergent vers des techniques biomédicales et des pratiques sélectives nous menant droit vers l’eugénisme, nous aurons toujours des gens déséquilibrés qui poseront des gestes répréhensibles que ça soit dû à un faux sentiment de pouvoir, des frustrations accumulés, l’alcool ou autres. Malheureusement nos villes et villages sont parsemés de tatas qui ne sont pas capables de se contrôler et lancent des insultes aux filles qui se sentent bien dans leur peau et montrent un peu trop de courbes, le problème à la base étant souvent un manque d’éducation dans les deux cas. Ceci dit les filles ne sont pas mieux comme constate des auteures féminines tels Rafael Germain, Denise Bombardier et Colette Dowling concernant l’attitude des femmes envers les hommes, ainsi qu’un sketch de Patrick Huard, car derrière l’humour il y a souvent un brin de vérité. Ce dernier soulignait que le sport national des québécoises est de revirer de bord le plus acerbement possible un gars qui vient les « cruiser » pour qu’il se sente petit et mal dans ses bottes. L’attitude des filles n’excuse pas celles des boys mais qu’on soit aujourd’hui obligé de passer à travers une application numérique pour aborder l’autre et vivre une expérience organique est triste et fait dur en sacrement !

Si ce dernier est constamment pointé du doigt comme étant la cause de tous les maux, il reste qu’il y a plein d’hommes qui ne sont pas corrects dans la manière qu’ils traitent les femmes et les autres en général, mais il y a tout autant de femmes qui font de même en se « crinquant » via des magazines bidons et des émissions variées d’anti-couilles parmi autres choses. Réalisez-vous tout ce qui peut être dit de méprisant sur les ondes à propos de l’homme aujourd’hui mais qu’on ne peut pas dire de la femme ou d’une personne « différente » pour les mettre tous dans le même casseau. C’EST INOUI, très malsain et démontre une violence dirigé directement envers les hommes, particulièrement de race blanche. La vie n’est pas simplement injuste pour les femmes et les minorités. Demandez à tous ces mecs qui se sont fait lavés à travers un divorce arrangé et qui ont peine à voir leur enfants. Les hommes injustement condamnés dans des procès qui favorisent le sexe opposé et plein d’autres endroits dans notre société où la femme exige le beurre et son argent et où l’homme ne peut plus s’exprimer par peur de représailles.

Par ce billet je ne tiens pas à minimiser les embûches, les difficultés et les injustices que les femmes ou les minorités de tous types subissent, et le chemin qu’ils ont dû faire pour se faire une place et faire entendre leur voix. Mais eux seul ne portent pas tout le fardeau du monde. Une minorité de gens et d’entreprises dominent la terre et ils n’ont pas tous un manche entre leurs jambes. Et cette idée qu’il y aurait moins de guerres sur terre si les femmes étaient au pouvoir est une farce! Une fois au pouvoir, les clitoris et les pénis sont tous pareils.

Il est vrai qu’il est temps que les choses changent mais ce n’est pas seulement aux hommes de se regarder dans le miroir, les femmes ont tout autant du travail à faire pour qu’on vive dans une société égalitaire où tout le monde y trouve son compte. Encore là, est ce vraiment assez ?! Les problèmes auxquels nous faisons face sur la planète me semblent bien plus gros et important que la slush dans laquelle nous baignons depuis l’automne dernier qui concerne une poignée de «victimes» et d’individus aux portefeuilles bien garni.

Et le hockey dans tout ça ?! Ya pas juste ça dans vie buddy.

Bonne chance à tous
JFD

*1 Titre de l’ouvrage de l’auteur Charles Paquin sur la mollesse de l’homme québécois
*2 Magazine Espace mars 2018 « La revanche des femmes »
*3 Brad Pitt ou mourir de Sylvain D’Auteuil
+ Sources variées de littératures, de témoignages et d’expérience dans les tranchées de la vie.