C'est bien dommage que je doive utiliser un tel titre pour illustrer la tournure des événements d'hier au lieu de vous annoncer en détail les bonnes nouvelles que La Ligue Fédérale des As a à vous transmettre.
Matinée complète, plus de 4 heures passées à régler les différentes altercations d'hier sans compter le reste de la journée et ça continue..... Pourtant sans être une saison inaugurale parfaite et sans bavure, la ligue vue de l'extérieur se portait assez bien, avec beaucoup de louanges de remplaçants et d'observateurs qui, depuis le début, sont enchantés par tout ce que la LFA a à offrir sans compter quelques réguliers qui en disent tout autant. "Don't know what you got till it's gone"
Toute cette pagaille due à un geste malheureux d'un gardien de but, a eu des répercussions jusque dans le deuxième match de la soirée où des esprits chauds se sont confrontés, dont un joueur qui a fait éclater sa frustration suite à un évènement survenu après la première rencontre combinée a son indignation face à une geste dangereux de la part d'un autre participant.
Sans vouloir pointer du doigt car j'attends encore les rapports de certains, le sentiment de gérer une garderie plus qu'une ligue m'habite depuis un certain temps et s'est confirmé hier. Comme si j'étais par mon poste, en mesure d'assurer que tout tourne sur des roulettes, que les "ti-namis" ne se tapent pas sur les doigts et qu'ils n'emploient pas de mots grossiers les uns envers les autres dans au cours d'une activité qui engendre des collisions même si non intentionnelles. Gestes de frustrations et d'égos froissés, la liste serait interminable si je devais citer devant vos yeux la panoplie de choses qui peuvent engendrer le mécontentement de certains à l'égard des autres.
Sans être un père de famille, mes différents métiers et intérêts m'ont permis d'observer les autres comme un voyeur professionnel, un psy du dimanche ou une caméra de surveillance. Je vous dirais que le manque de conscience et d'altruisme des individus est flagrant et bien ancré dans notre société, sans oublier le manque d'empathie et d'ouverture pour aller à la rencontre de l'autre. Comme c'est facile de se plaindre quand on a tout cuit dans le bec et les pieds bien au chaud, qu'on ne manque pas de nourriture, de biens et d'argent. Oh que la vie est difficile et que le sport est une merveilleuse soupape pour laisser sortir les tensions accumulées.
Est-ce un manque de jugement ou de compréhension de l'autre. qui pousse à des gestes de frustrations auxquelles nous avons eu le désagrément d'assister hier?