SUSPENSIONS DANS LA LFA
/Bonjour à tous,
Le Comité de discipline et la Direction de la LFA ont décidé de vous offrir à tous la même lettre par souci de transparence et afin que tous comprennent les conséquences des gestes posés sur la glace.
Il a donc été décidé de trancher comme suit pour ce qui est des sanctions et avertissements mérités par quelques joueurs durant le match opposant les Czechers aux Shamrocks dimanche le 5 juin. Prenez note que le match a été visionné dans son intégralité sur LiveBarn et que chaque punition et gestes reprochés aux joueurs ont été vus et immortalisés. Il n’en reste pas moins que la caméra ne peut pas tout voir et ne peut pas entendre les provocations si il y en a, et des gestes ont pu passer inaperçu à la caméra mais ont été vus par des membres de la Direction et d’autres joueurs dans les estrades.
Le but ici n’est pas de trouver qui a commencé quoi, mais bien à faire respecter les règlements dans la mesure du possible.
PREMIER CAS
Lors de l’altercation entre le numéro 10 des Czechers, Stéphane Synnott et le numéro 5 des Shamrocks, Mathieu Rougeau, seul le Czechers a été puni puisque l’arbitre suivait le jeu et n’a pu voir le slashing totalement gratuit, pour ne pas dire salaud, que le Shamrock lui a asséné dans les « jarrets » et ce en pleine connaissance de cause et devant plusieurs témoins dans les estrades. Dans les circonstances, les deux joueurs sont avertis officiellement que ces gestes seront notés à leur dossier et pèseront dans de futures décisions, s’il y a lieu.
Donc :
· Nul n’a le droit de se faire justice lui-même avec des gestes violents.
· Les coups salauds sont tous potentiellement filmés et ne seront pas tolérés, un point c’est tout.
Bien qu’en général nous nous fiions à l’arbitre pour déterminer les punitions et la gravité d’un geste amenant des conséquences supérieures aux pénalités sur la glace, la Direction de la Ligue et le Comité de discipline se donnent le droit de sévir à l’endroit de tout joueur agissant à l’encontre des règlements à l’insu de l’arbitre ou lorsque celui-ci ne connait pas l’historique des joueurs impliqués.
DEUXIÈME CAS
Le deuxième événement fâcheux est survenu à la fin du match. À ce que l’on peut voir sur les vidéos et selon les rapports de témoins visuels, un joueur lance de la pointe à la dernière seconde et le gardien de but fait l’arrêt. Pierre-Luc Aspirot, numéro 2 des Shamrocks, se trouve tout près du gardien mais ne semble pas tenter quoi que ce soit puisque la partie se termine. Au même moment, Miguel Legault, numéro 4 des Czechers, le cross-check violemment et le joueur des Shamrocks chute presque sur le gardien; le joueur des Czechers se méritait du même coup sa troisième punition du match. Ce geste répréhensible du joueur des Czechers provoque une réplique qui dégénère et ensuite les vidéos ne permettent plus de discerner les événements clairement.
Les deux joueurs sont expulsés automatiquement de la rencontre pour s’être battu et écopent donc automatiquement d’un (1) match de suspension. (Règlement hockey num.II)
Miguel Legault devra quant à lui purger trois (3) matchs de suspensions car il a atteint un plateau et devra sérieusement réfléchir à son attitude une fois revenu au jeu sous peine d’être banni de la LFA à la prochaine offense du genre. Sa réputation dans la ligue, comme étant un joueur trop agressif sur la glace et porté aux gestes interdits, a pesé dans la balance. La bonne réputation de Pierre-Luc Aspirot, reconnu comme étant un joueur intense et physique mais « propre », jouera en sa faveur pour la poursuite de sa carrière dans la Ligue. Son compte rendu de l’événement faisait état de la « goutte qui a fait déborder le vase », Miguel Legault ayant joué de façon agressive à son encontre et envers ses coéquipiers une bonne partie du match.
Tenez-vous le pour dit, nous ne tolérerons pas de gestes disgracieux et dangereux dans la Ligue.
Jean-François DesBois
Président Directeur Général
Laurent Quesnel
Vice-Président opérations hockey et Préfet de discipline
Jacob Poliquin
Directeur des communications