Ce dimanche tout en lumière fait contraste avec la semaine dernière qui sous une grisaille lourde et incisive avait guidé ma plume vers l'abysse et la noirceur qu'il renferme. Avec les portes de notre ligue ouvertes à tous, c'était une question de temps avant qu'une femme s'inscrive pour venir jouer, et celle-ci n'a pas déçu, amenant son lot de curieux et gagnant des fans sur son passage. Tout comme elle, je faisais hier mes débuts cette saison dans la LFA, étant resté dans les estrades depuis le commencement du calendrier pour veiller sur les boys tout en analysant les forces et faiblesses de chaque formation. Quelle ne fut  ma surprise lorsqu'on m'a annoncé son arrivée et que j'ai vu sa jolie bette de belle d'Ivory resplendissante de santé. Ce qui est drôle dans l'histoire (et je me le suis fait rappeler lors de notre Après-Match qui était bien festif en ce soir de pleine lune même si Mimi et Linda affirmaient qu'elle n'était pas tout a fait pleine) est que comme organisateur responsable que je suis ;) , je voulais m'assurer que les gars n'allaient pas agir en hommes de Cro-Magnon et n'allaient surtout pas être surpris de voir apparaitre une fille dans la chambre des joueurs. Genre d'affaire qui arrive rarement on n'en convient.

Comme bien d'autres dimanches avant, j'ai débuté cet article dans mon lit. Il est regrettable de ne pas pouvoir enregistrer ses pensés ou tournures de phrases, car une fois bien éveillé devant son écran , la réalité de la vie vient interférer avec le sujet et la pensé singulière qui germait en nous. Loin de me considérer journaliste ou écrivain, ce projet qu'est la Ligue Fédérale des As m'a transformé en bloggeur (si j'en crois la définition), et lorsque j'ai commencé ce projet, j'étais loin de me douter de la place que cette facette de mon travail allait occuper. Certes je pourrais me contenter de vous transmettre les scores et qui s'est démarqué lors des matchs de la veille, mais nous avons des espaces réservés à cet effet, donc je m'attarde davantage sur ce qui est dit, fait ou ressenti, même si mon but premier est de vous laisser savoir ce qui se passe sur les différents fronts de la ligue, car ce qui arrive sur la glace n'est qu'une infime partie des enjeux de la LFA.

C'est en quittant le mois des morts et en pensant à ceux qui ne sont plus, que j'ai crû bon souligner les gens qui de leur vivant contribuent au succès de la LFA. Une hantise me guette en débutant cet hommage, car tel le récipiendaire d'un prix qui accepte ce dernier durant un soir de gala, je ne veux pas oublier quiconque m'a aidé à sculpter le nouveau visage du hockey adulte au Québec. On s'entend que l'œuvre est loin d'être terminée, mais ses ambitions et son approche novatrice dressent un nouveau portrait d'un sport qui suscite tant de passion chez ses participants ainsi que chez un peuple dont les racines sont empreintes d'amour pour ce qui, d'une certaine façon a remplacé la religion dans notre société. D'entrée de jeu, je réalise que de simplement nommer leurs noms ne sera pas suffisant pour souligner l'importance qu'ils ont au sein de l'organisation.

Avec les événements de la semaine dernière, le temps pressait d'élire le nouveau comité de discipline qui sera piloté cette saison par le vice-président des opérations hockey de la LFA, M. Laurent Quesnel, notre préfet de discipline. Le comité  est composé d'un joueur de chaque club et déjà, à peine mis sur pied, il a du sévir. En effet à la fin du match opposant les Avengers aux Loggers, le gardien de ces derniers s'en est pris au capitaine des hommes en bleu à deux minutes de la fin du match après une collision dans l'enclave du gardien. Que la réplique de Martin Jacques-Aubert, le cerbère des Cabane Loggers, envers Patrice Vichier soit justifié ou non, là n'est pas la question. Tout comme dans la vraie vie, on ne peut pas prendre la justice entre nos mains et décider le bien du mal, c'est pas de même que ça marche même si des fois..... Voici quelques extraits tels que stipulés dans les règlements de la ligue:

Encore dans mon lit, plusieurs titres me venaient en tête pour guider mon article de la semaine (comme celui de la page d'accueil ne changera pas) et c'est seulement en ouvrant les rideaux que la première neige effaça mon canevas pour s'imposer devant mes pas qui me mènent vers l'inconnu semaine après semaine. Car vous voyez, même si en général certaines grandes lignes doivent être adressées à travers mes écrits, c'est souvent le gré du temps qui influence davantage le ton de l'article. Il est certain que ce qui est arrivé la veille est un incontournable du point de vue factuel, mais c'est souvent davantage ce qui est dit à travers mes échanges avec les différents personnages qui forment notre groupe, joueurs, comme blondes des joueurs, parents et amis, qui me marque plus que les marques finales. Souvent ces brins de conversations aux abords de la glace, dans les chambres ou lors de l'après-match me dictent sans le vouloir la suite des choses, s'imposant le lendemain devant l'écran de mon "laptop" au seuil de l'inconnu.