Le sport et la passions que suscite le désir de gagner pousse parfois à l'excès. Lorsque en plus on y rajoute le Saint Graal pour titiller notre imaginaire et activer en nous les rêves d'enfants, ce désir devient un but, une obsession et même une raison de vivre pour certain. Cette quête vers les sommets de notre sport peut étourdir les plus téméraires d'entre-nous et écraser sous le poids du stress ceux envers qui pourtant, nous portions tous nos espoirs.
C'est avec un drôle de feeling que je me suis pointé à l'arèna Samedi sachant que c'était la dernière fois que je jouait avec mon équipe originale avec laquelle on a vécu des hauts et des bas depuis le début de la saison...Bien qu'on en a perdu plus qu'on aurait dû et/ou voulu, on savait qu'on pouvait faire mieux, mais on aura pas eu la chance de le montrer, surtout en ce dernier match perdu 3 à 0 contre des Czeckers qui avaient le vent dans les voiles !!! Mais les dés étaient déjà lancés et un vent de changement inévitable quoi que pas nécessairement voulu par tous allait brasser les choses pour le mieux de la ligue en général en tout cas c'en était l'intention...
Apprenant la mort de Nelson Mandela, j'avais le goût de parler de l'homme et la manière avec laquelle il a réuni son peuple à travers l'incroyable vecteur qu'est le sport durant la coupe du monde de Rugby de 1995: Réunir les gens d'opinions diverses pour se battre pour une même cause....Ça ressemble à nous, ça. Je ne veux pas dresser un parallèle entre l'histoire de l'Afrique du Sud, le combat d'un peuple pour obtenir l'égalité et carrément le droit d'exister avec celui de notre petite ligue, mais son message de fraternité à travers le fragile équilibre de la vie m'inspire et devrait tous vous habiter.
Ce que j'ai plutôt retenu de ce Samedi, c'est que ça fait toujours plaisir de voir des situations de conflit ou d'animosité se résoudre pour retrouver l'harmonie et le bonheur des personnes concernées. On dit que le temps arrange parfois les choses et c'est un peu vrai , mais c'est surtout en discutant qu'on fait disparaître le négatif et qu'une situation, un geste ou une injustice qui nous met d'abord dans tous nos états, finit avec le recul par s'estomper, et que lorsque la poussière est finalement retombée, les deux parties peuvent voir plus clair et remettre les pendules à l'heure... (ou comment «fitter» le plus de dictons possible en un paragraphe)
Bien des choses brassent dans notre chère ligue. Je pourrais vous parler de l'ouverture prochaine de la boutique sur le site web, du design du trophée Tremblay des champions de la saison régulière , du lancement reporté du site du Brotherhood qui veille toujours sur nous avec son esprit de camaraderie et de "fair play", des préparatifs pour la période d'échange et de repêchage dans laquelle nous entrons avec les rumeurs et commentaires qui viennent des quatre coins de la LFA, de l'heureux lauréat du joueur de novembre ou simplement des parties de samedi dernier.
Titre invocateur d'un état d'âme et d'esprit le lendemain d'une cuite sur et en dehors de la glace. Les deux à connotation différente mais qui rajoutent un soupçon de vérité au matin sans retour d'une soirée ponctuée de décisions avec lesquelles l'on doit vivre jusqu'à notre prochain match. Ce vire voltage linguistique cache en fait un esprit hagard qui a peine à prendre le dessus le lendemain d'excès en bonne compagnie et seul perché sur la Main à observer la manne de gens qui fourmillent au pied de mon immeuble. Non seulement un esprit amoché mais le corps aussi qui nous rappelle qu'on a plus vingt ans et que l'accumulation de blessures, de fractures et de déchirures nous rattrape malgré nous.
...Hélas le match aura été ponctué du premier événement qui nécessitera la tenue d'une réunion des membres du comité de discipline des deux équipes; un remplaçant qui, ayant coupé au filet de façon «un peu trop agressive» à provoqué une réaction elle aussi «un peu trop agressive» du gardien qui a voulu faire comprendre au «fautif» qu'il n'appréciait pas du tout...
C’est non pas devant mon écran mais bien dans mon lit ce matin que j’ai commencé à rédiger mon article de cette semaine. Vous savez, ces matins de lendemain de veille qui nous prennent toujours par surprise, même après un samedi soir. Quelques visites nocturnes et matinales redonnant au fleuve sa matière première et un état de semi-éveil végétatif rempli de rêves et de pensées sans réponses. Pourtant la soirée s’était annoncée plutôt calme avec une petite délégation pour notre après-match habituel. Je trouve fascinant le passage du temps et les marques que celui-ci laisse sur son passage, et je suis toujours surpris comment il se désintègre pour laisser place à l’invisible, comme si un genre de trou noir existait sur terre. Vous savez, lorsque vous regardez votre cadran et constatez l’heure et comment celle-ci semble entrer dans un « time-lapse » et vous propulse le temps d’un tortillement et d’un changement de position, une heure plus tard.
Ce qui m'amène à ce dont j'avait vraiment le goût de parler cette semaine: la venue de nouveaux membres-remplaçants, dont certains aspirent à se joindre à nous comme réguliers. Si on se fie au «directeur de opérations» La LFA n'est que l'embryon de ce qu'elle est appellée à devenir, cette première année en étant une de «gestation», formnant un «foetus» qui ne va vraiment voir le jour que lorsque la coupe sera hissée à bout de bras pour la première fois en Avril. Quel accouchement !!! Ah ! je comprends asteur pourquoi les gars fument des cigares dans la chambre après avoir remporté un championnat ! (À tout le moins c'est ce qu'y faisaient «dans le temps »)
On attendait l'ouverture des nouvelles chambres depuis belle lurette. Les travaux qui devaient normalement être effectués durant l'été pour avoir six chambres rénovées à l'ouverture de la saison en septembre ont été reportés de plusieurs mois à cause d'une «dispute de chapelet» entre le collège et l'entrepreneur....J'me comprend...