C'est avec cette illustration d'électrons libres qui forment notre ligue que j'ai amorcé une réflexion sur le cheminement de ces hommes qui composent La Ligue Fédérale des As. Ce qui fait la spécificité d'une ligue, c'est bien souvent ses membres, et bien les choisir n'est pas une mince affaire. D'une ligue à l'autre, la "game" reste la même à quelques règlements près, mais les "personnages" qui élisent domicile dans une ou même plusieurs ligues, ce qui souligne une certaine forme de polygamie sportive chez l'homme qui n'est pas loin d'une vérité sous-jacente, mais là n'est pas la question ou le propos de cet exposé.
Les matchs de hier soir ne passeront pas à l'histoire mais nous avons quand même vu la Cabane Express se démener malgré l'absence de la moitié de sa formation dont son capitaine pour aller chercher un point au standing comme dirait les "frenchies" avec une nulle face au Bifteck Avengers. Certains diront que c'est bon pour la ligue et cela démontre une parité dans le circuit et ils ont raison.
C'est avec un grand soulagement que j'entame ce premier brin de texte de la nouvelle année. Non seulement ceci annonce un nouvel ère dans notre chère ligue, il annonce également un renouveau dans nos vies, avec pour certain des résolutions qu'ils maintiendront pour quelque temps et pour d'autre carrément des changements de mode de vie. Sans être particulièrement superstitieux malgré avoir évolué comme gardien de but pour plus d'une trentaine d'années, position si il y en a une ou les superstitions et habitudes "bizarresques" sont courantes, j'avais hâte de sortir de l'année du serpent et de deux-mille treize.
La deuxième tranche de la saison inaugurale 2013-14 de la Ligue Fédérale des As s'est amorcée hier avec deux matchs enlevants. Le premier mettant aux prises la Cabane Express contre les Bily Kun Czechers, ceux-ci qui ont contré un déficit de deux buts pour remonter et vaincre in extremis l'Express qui, en dépit d'une formation solide réunie pour ce match, ont encore vu une avance et un gain possible s'évaporer entre leurs mains. À quand une victoire convaincante pour The Men In Black ?!
Hier soir, les dieux du hockey ont répondu à mes appels pour terminer la première tranche de la saison du bon pied avec deux matchs serrés qui se sont solvés avec un but d'écart entre les victorieux et les autres, car tous sont sortis gagnants de leur soirée de hockey digne de nos "Satnite Hockey Classics" de l'époque du Brotherhood. Du jeu franc et serré, sans bullshit, arrosé de cervoise et de bonnes poignées de mains pour amorcer l'après-match qui se déroulait au Windsor Hyper Bar & Grill où une quarantaine de convives se sont réunis pour poursuivre la soirée.
Samedi soir a vu les Bifteck Avengers prendre la pole position dans le classement de la LFA pour la première fois cette saison. Ayant étés à égalité pour la première place avec les Czechers depuis les deux dernières semaines, ils ont pris les devants grâce à une convaincante victoire de 4 à 1 face à l'Express qui n'en menait pas large avec six remplaçants incluant le gardien. Ces derniers se sont tout de même débrouillés face à une équipe plus puissante que la leur, comme ce n'est jamais facile pour une formation de composer avec autant de remplaçants face à une opposition en pleine confiance qui a presque tous ses joueurs. Leur règne au sommet pourrait être de courte durée comme ils affrontent les Czechers le week-end prochain qui ne voudront sûrement pas laisser filer trop longtemps devant eux les fameux Avengers.
Le sport et la passions que suscite le désir de gagner pousse parfois à l'excès. Lorsque en plus on y rajoute le Saint Graal pour titiller notre imaginaire et activer en nous les rêves d'enfants, ce désir devient un but, une obsession et même une raison de vivre pour certain. Cette quête vers les sommets de notre sport peut étourdir les plus téméraires d'entre-nous et écraser sous le poids du stress ceux envers qui pourtant, nous portions tous nos espoirs.
Apprenant la mort de Nelson Mandela, j'avais le goût de parler de l'homme et la manière avec laquelle il a réuni son peuple à travers l'incroyable vecteur qu'est le sport durant la coupe du monde de Rugby de 1995: Réunir les gens d'opinions diverses pour se battre pour une même cause....Ça ressemble à nous, ça. Je ne veux pas dresser un parallèle entre l'histoire de l'Afrique du Sud, le combat d'un peuple pour obtenir l'égalité et carrément le droit d'exister avec celui de notre petite ligue, mais son message de fraternité à travers le fragile équilibre de la vie m'inspire et devrait tous vous habiter.
Bien des choses brassent dans notre chère ligue. Je pourrais vous parler de l'ouverture prochaine de la boutique sur le site web, du design du trophée Tremblay des champions de la saison régulière , du lancement reporté du site du Brotherhood qui veille toujours sur nous avec son esprit de camaraderie et de "fair play", des préparatifs pour la période d'échange et de repêchage dans laquelle nous entrons avec les rumeurs et commentaires qui viennent des quatre coins de la LFA, de l'heureux lauréat du joueur de novembre ou simplement des parties de samedi dernier.
Titre invocateur d'un état d'âme et d'esprit le lendemain d'une cuite sur et en dehors de la glace. Les deux à connotation différente mais qui rajoutent un soupçon de vérité au matin sans retour d'une soirée ponctuée de décisions avec lesquelles l'on doit vivre jusqu'à notre prochain match. Ce vire voltage linguistique cache en fait un esprit hagard qui a peine à prendre le dessus le lendemain d'excès en bonne compagnie et seul perché sur la Main à observer la manne de gens qui fourmillent au pied de mon immeuble. Non seulement un esprit amoché mais le corps aussi qui nous rappelle qu'on a plus vingt ans et que l'accumulation de blessures, de fractures et de déchirures nous rattrape malgré nous.